Avérés en mots croisés

Qui ont été confirmés, prouvés ou établis comme vrais par des preuves tangibles ou des vérifications rigoureuses. Ce terme désigne des faits, des événements ou des informations dont l'authenticité ne fait plus aucun doute car ils ont été soumis à un examen approfondi et validés par des sources fiables.

Dans le contexte juridique, scientifique ou journalistique, les éléments avérés constituent une base solide pour prendre des décisions ou tirer des conclusions, car ils se distinguent des simples allégations, rumeurs ou hypothèses non vérifiées.

  • 8 lettres: ATTESTÉS
  • 5 lettres: RÉELS
  • 4 lettres: SÛRS

Exemples d'utilisation dans les mots croisés

Confirmés par les preuves
Fait référence à des éléments dont la véracité a été établie de manière indiscutable
Établis comme vrais
Indique des faits qui ont passé le test de la vérification rigoureuse
Prouvés sans conteste
Désigne des éléments dont l'authenticité ne peut plus être remise en question
Validés par l'enquête
Se dit d'informations qui ont été corroborées par des investigations approfondies

Synonymes et mots apparentés

Le terme "avérés" appartient à une famille lexicale riche exprimant la certitude et la validation :

  • Confirmés - validés par des sources externes
  • Établis - reconnus comme fondés
  • Prouvés - démontrés par des preuves
  • Vérifiés - contrôlés et validés
  • Attestés - certifiés par des témoignages
  • Authentifiés - dont l'authenticité est garantie
  • Corroborés - soutenus par des éléments concordants

Étymologie et formation du mot

Le mot "avérer" provient du latin "ad verum", littéralement "vers le vrai". Cette étymologie révèle le mouvement conceptuel du doute vers la certitude.

La construction du verbe s'appuie sur :

  • Le préfixe "a-" (ad-) indiquant la direction, le mouvement vers
  • La racine "ver" du latin "verus" signifiant "vrai"
  • Le suffixe verbal "-er" marquant l'action

Le participe passé "avéré" exprime ainsi l'état résultant de cette action de vérification.

Usage dans différents domaines

Le terme "avérés" trouve des applications spécifiques selon les contextes :

Domaine juridique : Les "faits avérés" constituent la base des jugements et décisions de justice. Ils se distinguent des présomptions ou des témoignages non corroborés.

Milieu scientifique : Les "résultats avérés" désignent des découvertes reproduites et validées par la communauté scientifique, opposées aux hypothèses en cours d'étude.

Journalisme : Les "informations avérées" représentent des nouvelles vérifiées par plusieurs sources indépendantes, garantissant la fiabilité de l'information.

Assurance et expertise : Les "dommages avérés" correspondent aux sinistres formellement constatés et chiffrés par des experts.

Expressions et locutions courantes

Le mot "avéré" s'intègre dans plusieurs expressions consacrées :

  • "Un fait avéré" - une réalité incontestable
  • "Il s'avère que" - il se révèle que, il apparaît que
  • "Talent avéré" - compétence reconnue et démontrée
  • "Succès avéré" - réussite mesurable et confirmée
  • "Risque avéré" - danger objectivement établi

Dans le langage administratif, on retrouve fréquemment "suite à vérification, il s'avère que..." pour introduire une conclusion fondée sur des contrôles rigoureux.

Questions fréquentes

Quelle est la différence entre "avéré" et "supposé" ?

Un fait avéré a été vérifié et confirmé par des preuves tangibles, tandis qu'un fait supposé reste une hypothèse non vérifiée. L'élément avéré ne fait plus l'objet de doute car il a été soumis à un processus de validation rigoureux, contrairement au supposé qui demeure dans le domaine de la conjecture.

Dans quels domaines utilise-t-on principalement le terme "avéré" ?

Le terme "avéré" est couramment employé dans les domaines juridique, scientifique, journalistique et médical. Il sert à distinguer les informations vérifiées des simples allégations. Par exemple, on parlera de "risques avérés pour la santé" en médecine ou de "faits avérés" dans un rapport d'enquête journalistique.

Comment un fait devient-il "avéré" ?

Un fait devient avéré après avoir été soumis à un processus de vérification méthodique impliquant des preuves concrètes, des témoignages fiables, des analyses approfondies ou des expertises. Cette validation doit être effectuée par des sources crédibles et selon des méthodes reconnues, permettant d'établir la véracité de l'information de manière indiscutable.

Peut-on remettre en question un fait avéré ?

Bien qu'un fait avéré soit établi par des preuves solides, il peut théoriquement être remis en question si de nouvelles preuves contradictoires émergent ou si les méthodes de vérification initiales s'avèrent défaillantes. Cependant, cela nécessite des éléments probants tout aussi rigoureux que ceux qui ont permis d'établir le fait en premier lieu.