Attraper un coup en mots croisés

Cette expression familière désigne le fait de recevoir un coup physique, que ce soit intentionnellement lors d'une bagarre ou d'un conflit, ou accidentellement dans diverses circonstances. On peut attraper un coup de poing, un coup de pied, ou être frappé par un objet.

L'expression s'utilise aussi au sens figuré pour parler de recevoir une réprimande, une critique sévère ou de subir un revers. Dans ce contexte, on peut "attraper un coup" de la part d'un supérieur hiérarchique, d'un parent, ou même de la vie en général lorsqu'on traverse une période difficile.

  • 12 lettres: TAMPONNEMENT
  • 10 lettres: CONTOURNER, TRONÇONNER, INTÉRESSÉE
  • 8 lettres: RECEVOIR, PARTAGEA
  • 7 lettres: ABLATER, DÉBITAI, LACÉRER, INCISER, COQUART
  • 6 lettres: ÉTÊTES, CÉSURE, SCIERA, QUATRE, AMPUTÉ, ŒDÈME, JATTES
  • 5 lettres: ROGNA, CHOCS, ATEMI, SCIER, ÔTAIS, STÈRE
  • 4 lettres: LAMÉ, CHOC, SCIA
  • 3 lettres: ÔTE, PAN
  • 2 lettres: RA

Exemples d'utilisation dans les mots croisés

Recevoir une correction
Formulation classique évoquant une punition physique ou morale
Prendre une raclée
Version plus familière désignant le fait de subir des coups
Écoper d'une réprimande
Sens figuré pour recevoir des reproches ou une sanction
Se faire taper dessus
Expression directe et populaire pour être frappé

Synonymes et expressions équivalentes

L'expression "attraper un coup" possède de nombreux synonymes selon le registre de langue :

  • Registre familier : prendre une baffe, se prendre une beigne, écoper d'une gifle
  • Registre soutenu : recevoir un châtiment corporel, subir des sévices
  • Registre populaire : se faire défoncer, prendre une rouste, morfler
  • Au sens figuré : essuyer un revers, subir un échec, encaisser un coup dur

Origine et évolution de l'expression

Le verbe "attraper" dans ce contexte ne signifie pas "saisir" mais plutôt "recevoir involontairement". Cette utilisation remonte au XVIe siècle, où "attraper" avait déjà le sens de "recevoir quelque chose de désagréable".

L'expression complète "attraper un coup" s'est popularisée au XIXe siècle dans le langage populaire parisien. Elle illustre parfaitement la capacité du français familier à transformer des verbes du quotidien en expressions imagées.

Usage dans la littérature française

Cette expression a été largement utilisée par les écrivains pour dépeindre la violence urbaine et les conflits sociaux :

Émile Zola l'emploie fréquemment dans "L'Assommoir" pour décrire les bagarres dans les milieux populaires. Louis-Ferdinand Céline en fait également usage dans "Voyage au bout de la nuit" pour illustrer la brutalité de l'époque.

Au théâtre, Michel Audiard l'a popularisée dans ses dialogues cinématographiques, contribuant à ancrer l'expression dans la culture populaire française contemporaine.

Variantes régionales et dialectales

Selon les régions françaises, l'expression se décline différemment :

  • Nord de la France : "prendre une torgnole", "se faire rincer"
  • Sud-Est : "attraper une mornifle", "prendre un pain"
  • Ouest : "recevoir une taloche", "se faire sonner"
  • Québec : "attraper une volée", "prendre une dégelée"

Ces variantes témoignent de la richesse du français populaire et de sa capacité d'adaptation selon les territoires.


Questions fréquentes

Quelle est la différence entre "attraper un coup" au sens propre et au sens figuré ?

Au sens propre, "attraper un coup" désigne le fait de recevoir un coup physique réel, comme un coup de poing ou de pied. Au sens figuré, l'expression évoque plutôt le fait de subir une réprimande, une critique sévère ou un revers dans la vie. Dans les deux cas, il s'agit de subir quelque chose de désagréable ou de douloureux.

Pourquoi dit-on "attraper" un coup plutôt que simplement "recevoir" ?

Le verbe "attraper" dans cette expression suggère une notion d'involontaire et de soudaineté. On "attrape" un coup comme on attrape une maladie, sans le vouloir et parfois sans s'y attendre. Cette formulation renforce l'aspect passif de la personne qui subit l'action, contrairement à "recevoir" qui pourrait impliquer une certaine acceptation.

Dans quels contextes utilise-t-on couramment cette expression ?

Cette expression familière s'utilise dans de nombreux contextes : disputes familiales, bagarres entre enfants, altercations dans la rue, mais aussi dans le cadre professionnel pour parler de réprimandes. On l'entend également dans le sport de combat, dans les récits d'accidents, ou encore dans la littérature et le cinéma pour décrire des situations de conflit.

Existe-t-il des synonymes plus soutenus pour "attraper un coup" ?

Oui, selon le registre de langue souhaité, on peut utiliser "subir des sévices", "être frappé", "recevoir des coups", "être maltraité" pour le sens physique. Pour le sens figuré, on préférera "essuyer des reproches", "subir une réprimande", "être sanctionné" ou "faire l'objet de critiques".