Annulation d'un jugement par une cour compétente en mots croisés

L'annulation d'un jugement par une cour compétente désigne la procédure judiciaire par laquelle une juridiction supérieure annule totalement ou partiellement une décision rendue par une juridiction inférieure. Cette annulation intervient généralement dans le cadre d'un recours en appel ou d'un pourvoi en cassation, lorsque la cour supérieure constate des erreurs de droit, des vices de procédure ou des irrégularités dans le jugement initial.

La cour compétente pour procéder à cette annulation peut être une cour d'appel, qui réexamine l'affaire au fond, ou la Cour de cassation, qui vérifie la bonne application du droit. Lorsqu'un jugement est annulé, ses effets juridiques sont supprimés et l'affaire peut être renvoyée devant une autre juridiction pour être rejugée, ou la cour peut statuer elle-même si elle dispose de tous les éléments nécessaires.

  • 9 lettres: CASSATION

Exemples d'utilisation en mots croisés

Procédure d'appel réussie
Lorsque la cour supérieure infirme la décision
Verdict annulé par la cassation
Décision juridique rendue caduque
Jugement sans effet
Suite à l'intervention d'une juridiction supérieure
Recours victorieux
Quand la cour compétente casse la première décision

Terminologie juridique spécialisée

L'annulation d'un jugement s'inscrit dans un vocabulaire juridique précis et technique. On distingue plusieurs termes selon le type de procédure :

  • La cassation - annulation par la Cour de cassation pour erreur de droit
  • L'infirmation - annulation par la cour d'appel après réexamen au fond
  • La réformation - modification substantielle du jugement initial
  • L'évocation - quand la cour d'appel juge elle-même au lieu de renvoyer
  • Le renvoi - transmission de l'affaire vers une nouvelle juridiction

Ces termes techniques sont fréquemment utilisés dans les grilles de mots croisés spécialisées en droit.

Les motifs d'annulation en droit français

Un jugement peut être annulé par une cour compétente pour différents motifs légaux :

  • Erreur de droit - mauvaise application ou interprétation de la loi
  • Vice de procédure - non-respect des règles processuelles
  • Violation des droits de la défense - atteinte aux garanties fondamentales
  • Excès de pouvoir - dépassement des compétences du juge
  • Défaut de motivation - jugement insuffisamment justifié
  • Contrariété de jugements - contradiction avec une décision antérieure

Ces motifs constituent le fondement juridique permettant aux cours supérieures d'exercer leur contrôle.

Hiérarchie des juridictions et voies de recours

Le système judiciaire français organise les recours selon une hiérarchie stricte :

Premier degré : tribunaux de première instance (tribunal judiciaire, tribunal de commerce, conseil de prud'hommes)

Second degré : les cours d'appel peuvent annuler et rejuger les décisions des tribunaux de première instance

Degré suprême : la Cour de cassation contrôle l'application du droit sans rejuger au fond

Cette organisation garantit un double contrôle : sur les faits (cour d'appel) et sur le droit (Cour de cassation). L'annulation d'un jugement s'inscrit dans cette logique de vérification et de correction des erreurs judiciaires.

Expressions et locutions juridiques

Le vocabulaire de l'annulation judiciaire a enrichi la langue française de nombreuses expressions :

  • "Casser un jugement" - l'annuler définitivement
  • "Faire casser un arrêt" - obtenir son annulation en cassation
  • "Jugement frappé de nullité" - décision juridiquement invalide
  • "Arrêt de rejet" - quand la cour refuse d'annuler
  • "Arrêt de cassation" - décision d'annulation

Ces expressions juridiques sont couramment utilisées dans la presse spécialisée et constituent un réservoir riche pour les créateurs de mots croisés thématiques.


Questions et réponses

Quelle est la différence entre un appel et un pourvoi en cassation ?

L'appel permet de réexaminer une affaire dans son ensemble, tant sur les faits que sur le droit, devant une cour d'appel. Le pourvoi en cassation, en revanche, ne porte que sur l'application correcte du droit et se déroule devant la Cour de cassation, qui ne rejuge pas l'affaire au fond mais vérifie uniquement si la loi a été bien appliquée par les juges inférieurs.

Quels sont les motifs les plus courants d'annulation d'un jugement ?

Les principaux motifs d'annulation incluent les erreurs de droit (mauvaise interprétation ou application de la loi), les vices de procédure (non-respect des règles processuelles), les violations des droits de la défense, l'incompétence du tribunal, et les contradictions ou insuffisances dans la motivation du jugement. Ces défauts peuvent compromettre la validité de la décision rendue.

Que se passe-t-il concrètement après l'annulation d'un jugement ?

Lorsqu'un jugement est annulé, ses effets juridiques disparaissent rétroactivement. L'affaire peut être renvoyée devant une juridiction de même niveau que celle qui avait rendu la décision annulée, ou la cour supérieure peut statuer elle-même si elle dispose de tous les éléments. Dans certains cas, l'annulation peut être définitive si aucun nouveau jugement n'est nécessaire.

Existe-t-il des délais pour contester un jugement ?

Oui, des délais stricts s'appliquent selon le type de recours. Pour un appel, le délai est généralement d'un mois à compter de la signification du jugement. Pour un pourvoi en cassation, le délai est de deux mois. Ces délais sont impératifs et leur non-respect entraîne l'irrecevabilité du recours, rendant le jugement définitif.