Aimé comme un dieu en mots croisés

Une personne aimée comme un dieu est quelqu'un qui fait l'objet d'une adoration profonde et inconditionnelle de la part d'autres personnes. Cette expression décrit un niveau d'amour, de respect et de vénération qui dépasse l'affection ordinaire pour atteindre une forme d'idolâtrie.

Cette adoration peut se manifester dans différents contextes : un artiste adulé par ses fans, un leader charismatique vénéré par ses partisans, ou encore une personne aimée avec une dévotion absolue par son entourage. L'expression souligne l'intensité exceptionnelle de ces sentiments qui élèvent la personne concernée au rang d'une divinité aux yeux de ceux qui l'admirent.

  • 6 lettres: VÉNÈRE

Exemples d'usage dans les mots croisés

Vénéré par ses admirateurs
Une formulation courante pour décrire quelqu'un qui fait l'objet d'une adoration
Adulé sans limite
Met l'accent sur l'aspect inconditionnel de cette vénération
Idolâtré par la foule
Évoque particulièrement les personnalités publiques ou les stars
Objet de culte
Une approche plus directe soulignant l'aspect quasi-religieux de cette admiration

Synonymes et expressions équivalentes

L'expression "aimé comme un dieu" peut être remplacée par plusieurs termes et locutions qui expriment cette même intensité d'adoration :

  • Idolâtré - vénéré avec une dévotion excessive
  • Adulé - faire l'objet d'une admiration passionnée
  • Vénéré - respecté avec un profond sentiment religieux
  • Divinisé - élevé au rang de divinité
  • Encensé - loué de manière excessive
  • Glorifié - honoré avec éclat et solennité

Ces termes partagent tous l'idée d'une admiration qui transcende l'affection normale pour atteindre une forme de culte personnel.

Origine et contexte historique

L'expression "aimé comme un dieu" puise ses racines dans l'histoire des civilisations où la frontière entre humanité et divinité était parfois floue. Dans l'Antiquité, certains dirigeants étaient effectivement considérés comme des dieux vivants : les pharaons égyptiens, les empereurs romains déifiés, ou encore Alexandre le Grand qui se proclamait fils de Zeus.

Cette tradition de divinisation des personnalités exceptionnelles s'est perpétuée sous différentes formes à travers l'histoire. Au Moyen Âge, le concept du "droit divin" des rois établissait une connexion directe entre le pouvoir terrestre et l'autorité céleste. Plus récemment, les cultes de la personnalité autour de certains leaders politiques ou d'icônes culturelles illustrent cette tendance humaine à élever certains individus au statut quasi-divin.

Usage dans la littérature et les arts

La littérature française regorge d'exemples où des personnages sont "aimés comme des dieux". Corneille et Racine ont souvent mis en scène des héros tragiques dont la grandeur inspire une vénération mêlée de crainte. Dans "Phèdre", l'amour de l'héroïne pour Hippolyte revêt une dimension quasi-religieuse.

Au XIXe siècle, le romantisme a exacerbé cette tendance avec des figures comme Napoléon, transformé en mythe littéraire par Chateaubriand, Hugo ou Stendhal. Les artistes eux-mêmes, comme Victor Hugo de son vivant, ont parfois fait l'objet d'une véritable idolâtrie populaire.

Dans la culture contemporaine, cette expression s'applique particulièrement aux stars du cinéma, de la musique ou du sport qui suscitent une dévotion fanatique de leurs admirateurs, créant de véritables phénomènes de société.

Nuances psychologiques et sociales

L'adoration d'une personne "comme un dieu" révèle des mécanismes psychologiques complexes. Cette vénération peut être motivée par :

  • Le besoin d'idéal - projeter ses aspirations sur une figure exemplaire
  • L'admiration du talent - reconnaître une excellence exceptionnelle
  • Le désir d'appartenance - se rattacher à quelque chose de plus grand que soi
  • La recherche de protection - trouver une figure rassurante et puissante

Sociologiquement, ce phénomène peut créer des communautés de fans, des mouvements culturels ou même des courants politiques. Cependant, il peut aussi conduire à des dérives sectaires ou à une perte d'esprit critique, d'où l'importance de maintenir une distance réflexive face aux objets de notre admiration.


Questions fréquentes

Quelle est la différence entre admirer quelqu'un et l'adorer comme un dieu ?

L'admiration est un sentiment de respect et d'estime pour les qualités d'une personne, tandis qu'adorer quelqu'un comme un dieu implique une vénération absolue et inconditionnelle qui dépasse la raison. Cette adoration peut conduire à une idéalisation excessive où la personne devient infaillible aux yeux de ses adorateurs, perdant ainsi son humanité dans leur perception.

Dans quels domaines observe-t-on le plus souvent ce phénomène d'adoration ?

Ce phénomène est particulièrement visible dans le monde du spectacle avec les idoles de la musique et du cinéma, dans le sport avec les athlètes légendaires, en politique avec les leaders charismatiques, et dans l'art avec les créateurs révolutionnaires. Les réseaux sociaux ont également amplifié ce phénomène en permettant aux fans de créer de véritables cultes autour de leurs personnalités préférées.

Y a-t-il des risques psychologiques à idolâtrer quelqu'un de cette manière ?

Oui, l'idolâtrie excessive peut entraîner une perte d'esprit critique, une dépendance émotionnelle malsaine et une déception profonde si l'idole révèle ses faiblesses humaines. Cette adoration aveugle peut également empêcher le développement de l'autonomie personnelle et conduire à des comportements obsessionnels. Il est important de maintenir une distance critique même envers les personnes que l'on admire le plus.

Comment cette expression est-elle utilisée dans les mots croisés ?

Dans les mots croisés, cette définition fait généralement référence au mot "ADORÉ" ou "IDOLÂTRÉ". Les cruciverbistes utilisent diverses formulations comme "vénéré", "adulé", "divinisé" ou "objet de culte" pour décrire ce niveau d'amour et de respect exceptionnel. La solution cherchée exprime toujours cette notion d'amour qui transcende l'ordinaire pour atteindre une dimension quasi-sacrée.