Synonymes et expressions équivalentes
Le participe présent "admettant" possède de nombreux équivalents selon le contexte :
- "En supposant que" - la forme la plus courante pour introduire une hypothèse
- "À condition que" - implique une condition nécessaire
- "En concédant que" - marque une acceptation réticente
- "Partant du principe que" - établit une base de raisonnement
- "Soit" - forme concise utilisée en mathématiques et logique
- "Mettons que" - tournure familière pour poser une hypothèse
Usage grammatical et nuances
"Admettant" est le participe présent du verbe "admettre", utilisé principalement dans deux constructions :
Comme gérondif : "En admettant que la situation évolue..." - exprime la simultanéité ou la condition.
Comme participe présent : "Admettant ses erreurs, il s'excusa" - indique une action accompagnant l'action principale.
La nuance entre "admettant que" et "en admettant que" est subtile : la première forme est plus directe, tandis que la seconde insiste davantage sur le caractère hypothétique de la concession.
Le verbe "admettre" et ses dérivés
La famille lexicale d'"admettre" comprend plusieurs termes importants :
- "Admissible" - qui peut être accepté ou toléré
- "Admission" - action d'admettre ou d'accepter
- "Inadmissible" - qui ne peut être accepté
- "Admissibilité" - caractère de ce qui est admissible
Dans le domaine juridique, "admettre" prend le sens de reconnaître officiellement (admettre une preuve, admettre un recours). En éducation, il signifie accepter dans un établissement ou à un concours.
Usage dans l'argumentation et la rhétorique
"Admettant" joue un rôle crucial dans l'art de l'argumentation. Il permet de :
Établir un terrain d'entente : "Admettant que nous partageons les mêmes objectifs..."
Faire une concession tactique : accepter temporairement un point pour mieux contrer l'argument principal.
Introduire un raisonnement par l'absurde : "Admettant que votre théorie soit juste, alors..."
Cette technique rhétorique, héritée de la tradition aristotélicienne, permet de structurer le débat en évitant l'affrontement direct et en créant un espace de dialogue constructif.