A pris l'air en mots croisés

Cette expression fait référence à quelqu'un qui est sorti dehors pour respirer l'air frais ou prendre une pause à l'extérieur. Elle peut décrire une personne qui a quitté un espace confiné, que ce soit pour une promenade, pour aérer ses poumons, ou simplement pour changer d'environnement.

L'expression peut également avoir un sens figuré, suggérant qu'une personne a disparu ou s'est éclipsée, souvent de manière soudaine ou inattendue. Dans ce contexte, "prendre l'air" devient synonyme de partir, de s'éloigner ou de quitter les lieux.

  • 6 lettres: SÉCHÉE

Exemples similaires dans les mots croisés

Est sorti respirer
Variante directe suggérant une sortie pour l'air frais
S'est éclipsé dehors
Évoque le sens figuré de disparition soudaine
A quitté pour s'aérer
Met l'accent sur le besoin de changer d'air
Est parti prendre le frais
Expression alternative courante dans les grilles

Synonymes et expressions similaires

L'expression "a pris l'air" possède de nombreux équivalents dans la langue française :

  • "S'est aéré" - pour désigner une sortie rafraîchissante
  • "A pris le frais" - expression traditionnelle similaire
  • "S'est éclipsé" - dans le sens de disparition discrète
  • "A filé" - version familière pour partir rapidement
  • "S'est évaporé" - métaphore exprimant une disparition soudaine
  • "A décampé" - terme plus familier pour quitter les lieux

Usage dans la langue populaire

Cette expression appartient au registre familier et populaire du français. Elle s'utilise couramment dans la conversation quotidienne pour décrire différentes situations :

Au sens propre, elle évoque le besoin naturel de sortir à l'extérieur après avoir été enfermé. On dit par exemple : "Il fait si chaud dans ce bureau, je vais prendre l'air quelques minutes".

Au sens figuré, l'expression peut suggérer une disparition volontaire ou une évasion. Dans ce contexte, elle prend une connotation plus mystérieuse : "Depuis ce matin, Paul a pris l'air, personne ne sait où il est".

Origines et évolution sémantique

L'expression "prendre l'air" trouve ses racines dans l'importance accordée à l'air pur dans la médecine populaire traditionnelle. Depuis des siècles, sortir à l'extérieur était considéré comme un remède naturel contre les maux causés par l'air vicié des intérieurs.

Au fil du temps, cette notion physique s'est métaphorisée pour désigner toute forme de libération temporaire d'une contrainte. L'air devient alors symbole de liberté et d'évasion, d'où le glissement sémantique vers l'idée de "disparaître" ou "s'échapper".

Dans la littérature et l'art

Cette expression apparaît fréquemment dans la littérature française, particulièrement chez les auteurs du XIXe siècle qui décrivaient les contraintes de la vie urbaine naissante. Émile Zola l'emploie notamment dans ses descriptions de personnages étouffés par leur environnement social.

Dans le théâtre populaire, "prendre l'air" devient souvent un eupémisme pour désigner une fuite ou une escapade amoureuse, ajoutant une dimension comique ou dramatique selon le contexte. L'expression conserve ainsi sa double nature : à la fois prosaïque et poétique.


Questions fréquentes

Quelle est la différence entre "prendre l'air" au sens propre et au sens figuré ?

Au sens propre, "prendre l'air" signifie sortir dehors pour respirer l'air frais, se promener ou s'aérer. Au sens figuré, cette expression peut signifier disparaître, s'éclipser ou partir de manière soudaine, souvent sans prévenir.

Pourquoi dit-on "prendre l'air" plutôt que "sortir" tout simplement ?

L'expression "prendre l'air" met l'accent sur l'objectif de la sortie : respirer, s'oxygéner, changer d'atmosphère. Elle suggère une démarche volontaire pour améliorer son bien-être, contrairement à "sortir" qui peut avoir de nombreuses autres motivations.

Dans quels contextes utilise-t-on couramment cette expression ?

On utilise "prendre l'air" dans des situations variées : après un long travail en intérieur, lors d'une pause au bureau, pour une promenade de santé, ou encore dans la littérature et les mots croisés pour décrire quelqu'un qui s'absente ou disparaît temporairement.

Quelles sont les expressions synonymes de "prendre l'air" ?

Parmi les expressions équivalentes, on trouve "prendre le frais", "s'aérer", "sortir respirer", "aller au grand air", ou encore "prendre une bouffée d'air frais". Chacune nuance légèrement l'intention de la sortie.